Modifié le 01/10/2021 à 16:56

Pour le SNBVI, le marché de la façade a subi une baisse acceptable en 2020 au regard de la situation sanitaire et économique et des chiffres du bâtiment.

L’activité de la façade a enregistré un recul de 11 %, en 2020. [©ACPresse]
L’activité de la façade a enregistré un recul de 11 %, en 2020. [©ACPresse]

Pour le SNBVI (Syndicat national des bardages et vêtures isolées), le marché de la façade a su résister à la crise, en 2020. En effet, alors que le secteur du bâtiment a enregistré une baisse de 15,2 % selon la FFB, celui de la façade a chuté de 11 %. Selon l’enquête annuelle de l’Unicem pour le SNBVI, les membres de ce dernier auraient ainsi cumulé un chiffre d’affaires de 122 M€.

« Malgré la perception que ce chiffre offre, il est intéressant de noter que l’activité de la façade ventilée s’est relativement bien tenue au regard de l’activité générale du bâtiment, affirme Stéphane Lambert, président du SNBVI. L’intervention par l’extérieur de la construction, quelle que soit l’activité qui s’y trouve à l’intérieur, offre une grande souplesse à nos systèmes. Permettant en cela une reprise d’activité plus rapide, plus coordonnable et plus sereine. Dans la suite positive de l’année 2019, le premier trimestre 2020 a été porteur avant l’arrivée de la pandémie. L’activité de la fin d’année 2020 s’est avérée plutôt dynamique en général. »

Sur 2021, l’étude de l’Unicem table sur 129 M€ de chiffre d’affaires cumulés. « Pour les prévisions de l’année en cours, nous sommes sur une tendance haussière à +6 %. La visibilité sur le premier trimestre de l’année est satisfaisante. »

Des points de vigilance

Outre ces chiffres, le SNBVI souligne plusieurs points de vigilance. En effet, le syndicat alerte toujours sur la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de la construction de façon générale. Elle indique aussi « surveiller avec attention les fortes hausses et risques de ruptures d’approvisionnement de matières premières ». Un phénomène impactant notamment les fixations et les accessoires. Enfin, si la RE 2020 a été repoussée, le SNBVI compte sur la nouvelle réglementation pour mettre en lumière la filière sèche. « Dont les réponses, tant techniques que de mises en valeur des façades, sont pertinentes aux premières approches de ce texte. »