Modifié le 25/06/2020 à 11:46

Selon le Groupement du Mur Manteau, le marché de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) sous enduit a augmenté de 5 % en volume, l’année dernière.

Pour le groupement Mur Manteau, la RE 2020 représente un enjeu majeur pour l'ITE. [©Habitat du Gard]
Pour le groupement Mur Manteau, la RE 2020 représente un enjeu majeur pour l’ITE. [©Habitat du Gard]

Selon le Groupement du Mur Manteau, le marché de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) sous enduit a augmenté de 5 % en volume, l’année dernière. Ce chiffre est particulièrement porté par la rénovation des bâtiments résidentiels du secteur et des copropriétés. Au sein du groupement, les industriels ont constaté une importante conversion des projets de ravalement décoratif, en chantiers d’amélioration de la performance énergétique. Et ce, grâce à la réduction immédiate des charges de chauffage et le confort été que ces travaux apportent et qui compensent les coûts engagés.

Pour Philippe Boussemart, président de l’organisation professionnelle, cela prouve que le décret sur l’embarquement de la performance énergétique en rénovation, du 1er janvier 2017, commence à porter ses fruits. Mais il apporte une nuance. « Le segment de la maison individuelle représente un potentiel important, mais les mesures du Plan de Rénovation Energétique de 2017 ne sont pas encore suffisamment lisibles par les ménages. »

Du côté de la construction neuve, le groupement du Mur Manteau estime que la RT 2012 n’est pas assez exigeante et freine le développement du marché, voire cause la construction de bâtiments plus énergivores et moins confortables que prévu en phase d’étude. Pour l’organisation, la RE 2020 représente un enjeu majeur. « Les professionnels du secteur craignent cependant la volonté de l’Etat de construire plus vite et moins cher, au détriment de la qualité thermique et environnementale des bâtiments et de la stratégie nationale Bas Carbone 2050. » Le Mur Manteau souhaite que le Gouvernement prenne des positions fermes pour ne pas mettre la profession face à « l’absurdité de construire aujourd’hui des bâtiments qu’il faudra rénover dans 15 ans pour être compatibles avec ces objectifs ».

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