Fibres et laine de bois : Le retour d’un matériau déjà ancien

Rédaction
28/01/2022

Le principe des panneaux à base de laine et de fibres de bois n’est pas nouveau. Les contraintes d’isolation actuelles et futures, doublées d’une quête d’isolants plus “naturels“, expliquent le renouveau d’une technologie un temps en sommeil.

Panneaux rigides à base de fibres bois. [©Isonat]
Panneaux rigides à base de fibres bois. [©Isonat]

C’est dans les années 1920 que la technique du défibrage du bois est mise au point. Par ce biais, la fabrication de panneaux à base de bois, de meubles, de cloisons, de plafonds est lancée. Beaucoup plus tard, dans les années 1960, apparaissent des panneaux isolants à base de fibres longues issues de copeaux de bois, rigides et liées par du ciment, dont le “Fibragglo” est l’exemple le plus connu. Il faut attendre les années 1990, pour voir arriver sur le marché des panneaux en fibres de bois rigides et semi-rigides, ces derniers étant plus spécifiquement destinés à l’isolation thermique et acoustique.

D’une façon générale, ces matériaux sont reconnus pour leurs performances d’isolation thermique. Leurs qualités d’inertie, favorable au confort d’été comme au confort d’hiver, sont également une réalité. Ils possèdent aussi une perméance suffisante pour permettre les transferts de vapeur d’eau.

Filière humide et filière sèche

La période de l’entre-deux-guerres a vu le développement de la filière dite “humide”. Les plaquettes de bois, obtenues à partir de sous-produits de scieries, sont étuvées par un apport de vapeur d’eau. Elles sont ensuite défibrées mécaniquement, de façon plus ou moins fine, en fonction du type de produit à obtenir. Les fibres sont ensuite mélangées à l’eau, puis brassées dans des cuves pour aboutir à une matière homogène.

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