Emile Aillaud

Rédaction
03/02/2014
Modifié le 15/11/2018 à 17:01

Dans la monographie “Emile Aillaud”, on découvre que, pendant plus d’un demi-siècle, l'architecte n’a eu de cesse de proposer une vision poétique de son art, fondée sur la courbe et la couleur.

1-Mediatheque51-Emile AillaudEmile Aillaud (1902-1988) est une figure à la fois centrale et marginale de l’architecture de l’après-guerre en France. Centrale par l’ampleur de son œuvre, qui va des décors éphémères aux grands ensembles, en passant par l’architecture industrielle. Marginale parce qu’il s’est toujours écarté de l’urbanisme rationnel dominant. On a coutume de distinguer deux grandes périodes dans la vie d’Emile Aillaud. L’une est celle d’un architecte “mondain”. L’autre, après la Seconde Guerre mondiale, voit l’architecte s’engager dans la construction du logement de masse. Il s’investit dans la réalisation de bâtiments destinés aux pauvres ou aux déshérités. Aillaud s’est toujours considéré comme résolument moderne, mais ses références ne sont ni Le Corbusier, dont il critique le rigorisme, ni Perret et son classicisme trop littéral. Il aime plus qu’Alvar Alto, son compatriote Arne Jacobsen. Dans la monographie “Emile Aillaud”, on découvre que, pendant plus d’un demi-siècle, il n’a eu de cesse de proposer une vision poétique de son art, fondée sur la courbe et la couleur.

 

Editeur : Editions du Patrimoine

Auteurs : Dominique Lefrançois et Paul Landauer

Prix : 20 € TTC

Disponible sur le site de l’éditeur