Un isolant réflecteur aux sommets de Paris

Rédaction
22/07/2021
Modifié le 29/11/2021 à 18:00

Dans le XVIIe arrondissement de Paris, l’entreprise de couverture Le Méhauté, Compagnons du Devoir, est en charge de rénover et de rendre plus performante une toiture d’un immeuble haussmannien.

Le Méhauté, Compagnons du Devoir, est en charge de la rénovation des toitures d'un immeuble haussmannien, dans le XVIIe arrondissement de Paris. [©ACPresse]
Le Méhauté, Compagnons du Devoir, est en charge de la rénovation des toitures d’un immeuble haussmannien, dans le XVIIe arrondissement de Paris. [©ACPresse]

Lorsque le baron Haussmann a réinventé Paris, le préfet a dessiné de grands axes, imaginé des rues spacieuses, aménagé des espaces verts et fait ériger de grands monuments et gares… Un héritage qui perdure toujours aujourd’hui. Les immeubles d’habitation ont, eux aussi, écopé de l’obsession d’Haussmann pour la géométrie rectiligne. Ces bâtiments font désormais la renommée de Paris, partout dans le monde. Les pierres de taille, les moulures et corniches, les balcons filants et les six étages très bien proportionnés avec la rue sont autant de signes caractéristiques. Tout comme les toits mansardés en zinc et ardoises.

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En effet, à l’époque, les plaques de zinc étaient faciles à mettre en œuvre, économiques et surtout symbole de modernité. Ainsi, les toits de Paris se sont couverts de gris. Aujourd’hui, le métier de couvreur-zingueur est en lice pour rentrer dans patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Dans le XVIIe arrondissement de Paris, l’entreprise de couverture Le Méhauté, Compagnons du Devoir, est en charge de rénover et de rendre plus performante, une toiture d’un immeuble haussmannien. Perchés sur les sommets de la ville, les compagnons ont près de 1 200 m2 de surface totale à réhabiliter.

Le choix du Triso-Super 12 d’Actis

« Nous avons aussi refait tous les balcons traités à l’époque au plomb », explique Cyrille le Bris, gérant de l’entreprise. Pour rejoindre ces travailleurs aériens, un seul moyen : grimper sur la bonne douzaine d’étages d’échafaudages. Ici, pas de place pour le vertige, mais la vue à l’arrivée vaut bien les (trop) longues minutes de frayeur. D’ailleurs, c’est cette sensation de liberté, de calme et d’horizon qui séduisent les quatre compagnons, dont un apprenti, présents sur le chantier.

Les panneaux minces d'Actis pour l'isolation des toitures sont “fermés” par une bande adhésive. [©ACPresse]
Les panneaux minces d’Actis pour l’isolation des toitures sont “fermés” par une bande adhésive. [©ACPresse]

Depuis une quinzaine d’années, Le Méhauté, Compagnon du Devoir, met en œuvre des isolants réflecteurs multi-couches pour rénover les toits. Et plus précisément, le Triso-Super 12 d’Actis. « A performances égales, cet isolant nous permet de ne pas trop surélever le toit comparé à une solution plus épaisse. Après la pose du zinc, nous obtenons une épaisseur de 6 cm de plus que la toiture initiale. » En effet, pour l’entreprise, outre la performance du rendu, la préservation de l’esthétisme est essentielle. Ici, l’isolant d’Actis est agrafé aux chevrons et chaque panneau est “fermé” par une bande adhésive afin d’éviter les ponts thermiques.

De l’importance de la mise en œuvre de l’isolation

Solution deux-en-un, Triso-Super 12 a la particularité d’assurer à la fois l’isolation thermique grâce à sa performance (R = 5,25 m2.K/W). Mais aussi, l’étanchéité à l’air, à l’eau et à la vapeur d’eau, grâce à sa membrane réfléchissante qui intègre un écran HPV1. Elle permet ainsi d’économiser la pose d’un pare-vapeur, d’un écran de sous-toiture ou d’un écran pare-pluie.

Le Méhauté, Compagnons du Devoir re-chevronne sur l’isolant pour créer une lame d’air d’au moins 4 cm. [©ACPresse]
Le Méhauté, Compagnons du Devoir re-chevronne sur l’isolant pour créer une lame d’air d’au moins 4 cm. [©ACPresse]

« Nous n’avons jamais rencontré de phénomènes de condensation. Et nous ventilons énormément d’autant plus que nous re-chevronnons sur l’isolant pour créer une lame d’air d’au moins 4 cm. Nous rajoutons des chatières sur les parties hautes en quinconce, comme les anciens le faisaient. Ça marche très bien !  Il n’y a rien de tel que la vieille méthode : la circulation d’air en quinconce. » Pour l’entreprise, la bonne mise en œuvre reste une condition indispensable pour garantir la performance et la qualité de l’isolation. Une fois les chevrons, l’isolant placés et les liteaux de support de couverture installés, les toits sont prêts à reprendre leur manteau gris et à retrouver leurs frères zingués des alentours.

1Haute perméabilité à la vapeur d’eau