+ 30 % pour le matériel dédié au béton

Rédaction
21/09/2017
Modifié le 15/11/2018 à 16:53

Avec un + 30 % attendu à fin 2017, les ventes de matériels pour le béton se portent très bien. Un faste, qui devrait continuer en 2018.

Ce n’est pas dans les habitudes du Seimat (Syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage) que d’organiser un point presse à la rentrée… Mais le jeu semble en valoir la chandelle, compte tenu des résultats à annoncer. “Tout va bien !” pourrait en être le résumé. Surtout si l’on regarde du côté des matériels pour le béton. « Ce segment de marché particulier a enregistré une évolution de + 33 % sur les 7 premiers mois de l’année, en comparaison à la même période en 2016 », explique Jean-Marie Osdoit, président du Seimat. Sur l’ensemble de l’année 2017, le syndicat table sur une progression de + 30 %. Et, de manière très prudente, de + 8 % en 2018… Soit la vente de 1 200 unités en 2017 et de 1 300 l’année suivante. Cette tendance haussière fait suite à une période déjà faste, qui a vu un très joli + 53 % en 2015 et un + 30 % en 2016.
Dans le détail, en cumul à fin juillet, il s’est écoulé 607 toupies (+ 38 %), dont 27 malaxeurs-pompes (+ 8 %), 36 tapis de convoyage (- 12 %), 24 pompes automotrices (+ 26 %) et 11 pompes stationnaires (- 8 %). A ceci peuvent être ajoutées 17 centrales à béton (en recul de – 19 % toutefois…). Quant aux malaxeurs pour centrales à béton, il n’existe aucune statistique officielle à ce jour…
Dans le matériel pour le BTP, celui dédié au béton affiche la plus forte progression, en termes de prévisions sur l’ensemble de l’année 2017. Il est suivi par le matériel compact (+ 20 %), le matériel de terrassement (+ 9 %), le matériel routier (+ 8 %) et le matériel de levage (+ 3 %). En 2018, tous les indicateurs devraient rester dans le vert, avec une hausse globale, tous types de matériels confondus, de + 3 %, contre + 11 % sur 2017. Enfin, le Seimat prévoit un marché en progression pour les années à venir, avec un haut de cycle attendu pour 2019/2020. Une bonne nouvelle après les années de vaches maigres, qu’a connu l’ensemble du secteur de la construction.